Dans un récent communiqué, l’Union nationale des organismes de complémentaire santé (Unocam) se félicite des progrès accomplis pour améliorer la lisibilité des garanties, suite aux engagements pris il y a un an. Pourtant le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) appelle – déjà – à faire mieux. Ces éléments n’étant par exemple le plus souvent pas visibles directement sur les sites internets des assureurs. Quid aussi d’autres caractéristiques des contrats, comme les délais de carence ? Enfin, derrière l’arbre de l’ « harmonisation des libellés des garanties » se cache la forêt des « sous-rubriques », laissées au libre-choix des complémentaires…

 

Or la confusion n’est plus une option. Comprendre son contrat d’assurance santé et ses garanties est encore un parcours du combattant. Et plombe considérablement la relation client. pour preuve, la bonne presse reçue par la « hausse des tarifs » en ce début d’année. Le risque que la puissance publique se saisisse du sujet est loin d’être négligeable. Au Royaume-Uni, l’initiative « midata » du gouvernement britannique incite les institutions financières  à mettre à disposition de leurs clients les données de leurs transactions. Ailleurs, c’est le vice-président exécutif de la Commission européenne qui affirme vouloir élargir la démarche engagée avec la DSP2 à d’autres secteurs que la banque afin de « multiplier les options disponibles pour les consommateurs ». En clair : le mouvement est en marche. API, collaboration, ouverture et pédagogie : les moyens sont nombreux pour éclairer la relation client dans l’assurance santé. 

 

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