Une étude menée par Barclays s’est intéressée aux méfaits (parfois physiques…) du jargon financier sur le grand public. Confrontés à des termes du métier, parfois utilisés en rendez-vous client, les personnes interrogées ont manifesté des symptômes allant de l’augmentation du rythme cardiaque (44%) à des poussées de transpiration (20%). Le temps de réponse à un exercice impliquant des mots « techniques » étant quasiment multiplié par deux.
Le résultat, évidemment : un manque de confiance en soi et en son interlocuteur au moment de prendre une décision. Et le risque de créer une relation dissymétrique : comment se parler quand on ne se comprend pas?
Rétablir le dialogue, comme le fait mySofie, passe par un effort nécessaire de traduction. La difficulté est double : la santé ET l’assurance disposent de leurs lexiques propres. Pris entre deux feux, l’usager laissé à lui-même aura bien du mal à repérer la prise en charge « 100% BR – MR » de ses « Médicaments à service rendu faible ou modéré ».Pour rappel, sur 6000 Français interrogés début 2019, 70% estimaient le fonctionnement de notre système de santé (prise en charge, remboursement, rôle des acteurs…) difficile à comprendre. C’est dire le chemin restant à parcourir. Et la formidable opportunité à saisir pour leur parler différemment.
Un parti-pris auquel nos utilisateurs sont particulièrement sensibles, comme celui-ci, interrogé en septembre, et à qui nous laisserons le mot de la fin : « merci pour cette appli intuitive sur laquelle je vais régulièrement, et pour son approche très accessible ! »
“Stocks & Scares : les effets stressants du jargon financier”
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